Le 14 Grand’Rue la maison à Pondalez

 
 

Les objectifs de ce site sont les suivants :


Faire connaître les maisons historiques morlaisiennes à pans de bois, les maisons à pondalez, et à lanterne.


Valoriser le bois, la terre, la pierre, du traditionnel au contemporain.


Faire interpréter l’architecture historique sous un angle quotidien culturel et économique.

L’architecture est l’expression de la culture Loi sur l’Architecture 1977. Le patrimoine à la fois est la mémoire de la culture et le projet contemporain de la société, 14 Grand’Rue. Le patrimoine vit et passe époque après époque dans le filtre social, protégé, oublié, démembré, reconstruit, retrouvé, valorisé il a toujours pour vecteur un propriétaire et des professionnels architectes, entrepreneurs mais aussi fabricants de matériaux.

Les exemples historiques sont nombreux et de bonne qualité, le projet du 14 Grand’rue veut montrer, illustrer, jalonner un parcours de découverte du patrimoine à travers le processus de réhabilitation d’une architecture historique à partir des typologies à la fois urbaines et immobilières existantes.

Traduire les atouts touristiques en atouts partagés par les habitants et les riverains.

La politique touristique s’appuie fortement sur ces traces d’histoires particulières, qui font la grande histoire. Pourquoi les habitants ne s’approprieraient-ils pas et n’approfondiraient-ils pas ce gisement culturel et économique délaissé sur le plan local?


Faciliter les approches mutualisées et les économies d’échelles dans la maîtrise d’ouvrage du patrimoine.

Raconter une histoire de chantier c’est. raconter une histoire d’hommes et de femmes qui vont de l’intuition à la vérification, de l’attente à la constitution des conditions de faire. C’est un récit polymorphe sur la morphogenèse d’un projet reprenant d’autres projets antérieurs à décrypter.

Développer une école ouverte pour un apprentissage de la réhabilitation.

Mettre en place à partir de l’ouverture au public des monuments historique trois niveaux pédagogiques :

La découverte du patrimoine dans son processus de réhabilitation et de protection

La maîtrise d’ouvrage collaborative et mutualisée “les propriétaires et les copropriétaires”

Les regroupements urbains des métiers, le chantier globalisé et les choix des matériaux histoire et grenelle de l’environnement.

Inscrire une culture du projet aux échelles urbaines du patrimoine habité, interroger modernisme de l’histoire et le quotidien

Découvrir du sens dans ce qui est vu tous les jours, rencontrer des expériences et des mémoires d’acteur qui font, apprendre à prendre le temps et à mutualiser besoins moyens et objectifs dans le projet, proposer des accompagnements aux propriétaires et aux entreprises pour mutualiser et développer des projets collaboratifs sur des centres anciens historiques.


Eléments constitutif

Information et lisibilité du patrimoine dans la ville, pour une visite par l’habitant.

Proposer un certain regard sur une ville de la renaissance pour trouver la renaissance dans une ville par la modernité : des cartographies stratifiées et systémiques.

Les effets de seuils et d’économie d’échelle dans l’espace.

Une typologie urbaine et architecturale associant le parcellaire et le bâti pour une économie d’échelle de la maîtrise d’ouvrage et des valorisations entre rez de chaussée et espace public.

Conception d’un observatoire des usages urbains comparés entre centre anciens et les évolutions contemporaine de l’urbanisme.


Philosophie et objectifs

Le patrimoine de la renaissance innovait et proposait une modernité reconquise durant la seconde moitié du 20ème siécle. Ce patrimoine dans ses traces n’est pas lu dans ce sens du progrès de la ville. Il s’agit de s’appuyer dessus pour une nouvelle pédagogie du projet alternative à la consommation d’espace, de signes, et des nouveaux comportements des échelles temps pour l’autonomie économique des territoires dans leurs rapports à la proximité et aux circuits courts.

L’objectif répond à l’apprentissage par la compréhension des bonnes pratiques qui ont produit la ville de la renaissance. Il associe la constructivité, l’ingénierie financière, et la créativité artistique. 

Propos sur le statut social du 14 grand rue

Introduction

Le 14 Grand’rue, connue aussi sous le nom de Maison Pouligen, propriétaire qui la désossa au début du 20ème siècle, est un immeuble construit dans le cadre d’un lotissement comprenant les n° 12 et 16 à partir du percement de la Grand’rue en 1492.

Inscrite à l’inventaire supplémentaire en 1994, la maison est citée dans de nombreux ouvrages parlant de l’histoire de la Bretagne et de l’époque de la renaissance.

L’ensemble d’art gothique monumental composé de ses balustrades, de son office et de son mat sculpté, appartiennent au Musée des Arts de Saint-Louis aux États-Unis.

Plusieurs particularités la caractérisent :

- Elle possède une cour centrale dont la nef est spécifique à la différence des maisons à Pondalez qui voient leur cour prise sous la même toiture que la maison. Ses trois fermes à poinçon, associées par une lierne, donnent une identité singulière à cette espace de représentation.

- En opposition aux autres maisons à pondalez dont les cours centrales sont sous la même couverture que les deux corps de bâtiment qui les composent. Cela indique une seconde génération de conception de toiture, plus adaptées à la protection des murs gouttereaux contre les infiltrations d’eau.

- L’ensemble des balustrades et du mat d’assemblage de ces dernières, est au musée de la renaissance de Saint Louis dans l'état du Missouri. Ces éléments font partis des chefs d’œuvres de la sculpture bretonne de la renaissance.

- La cheminée monumentale du rez de chaussée est réalisée en granit de l’île de Batz, particularité dans les constructions morlaisiennes.

- Sa façade sur la Grand rue, dans le cadre de la restauration engagée en 2009 a pris le parti de montrer les deux transformations principales qui ont été apportées au cours des cinq siècles de sa vie, plutôt que de refaire à l’identique des fenêtres à meneau.

Le premier étage a été gardé dans la forme du 19ème siècle avec des fenêtres d’immeubles et des plafonds en plâtre rapporté sous le plancher en terre du second étage.

Le second étage a été remis dans sa forme du 17ème siècle avec des fenêtres à petits bois et à verre soufflé, ouvrant sur l’extérieur

Le troisième étage trouvé avec son plancher de terre, dit à quenouille, à usage de grenier, a ´té débarrassé de sa façade en ardoises et restitué dans son état d’origine avec des volets. Le plancher de couverture qui avait été coupé au nu du pan de bois a été repris avec son débord de toiture de protection.

 

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